Acquérir une entreprise passe le plus souvent par la case « Banque ».
En effet même si le candidat cessionnaire dispose des fonds nécessaires, il serait peu judicieux de se passer du concours des banques et de l’effet de levier qu’elles peuvent offrir (1euro investi par le candidat, 2 euros prêtés par les banques).
Malheureusement, de nos jours, pandémie et guerre expansionniste ont largement contribué à durcir le ton chez les banquiers…
- Les remboursements annuels sont aujourd’hui plafonnés à 75% de la capacité de
remboursement historique
- La valorisation des garanties a été diminuée
- Les banques revoient les valorisations des professionnels et plafonnent leur
intervention de 70 à 75% de la valeur, de sorte que l’effort propre exigé pour
atteindre le prix est passé à quelques 25% minimum
- De même, les durées des crédits pour acquisition d’actions ont été réduites, ce qui
diminue fatalement les montants empruntables
- Enfin, les banques acceptent de moins en moins la consolidations des crédits dans
les cibles, ce qui avait pourtant, par le passé, l’énorme avantage d’améliorer les
capacités de remboursement…
Bref, les temps sont durs pour les candidats emprunteurs, sans parler du fait que la durée des prises de décision s’est fortement allongée chez presque tous les banquiers…
C’est pourquoi, aujourd’hui encore plus qu’hier, il est prudent et stratégiquement opportun d’avoir recours au maximum aux sources de financement alternatives.
Heureusement, ces sources sont nombreuses :
- Pouvoirs publics, intervenant à de divers et nombreux titres sous la coupole de la
SOWALFIN (invests , SOCAMUT, SOGEPA, SRIW, Solwafin en direct, AWEX,…)
- Family, Fools and Friends
- Investisseurs privés (fonds de familles), Business Angels
- Crowdfunding
- Le cédant qui, lui-même, peut devenir bailleur de fonds via un earn out ou un Vendor Loan
- Etc.
Utiliser de façon équilibrée et stratégique tous ces bailleurs potentiels, en plus de la Banque, peut s’avérer être une opération d’une délicate alchimie.